Article du journal 'Siikajokilaaksa' du 11/02/2010

Publié le par Classe de Terminale

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Traduction de l’article paru le vendredi 11 février 2010 dans le « Siikajokilaakso », journal de la bourgade de Siikajoki qui a fusionné avec celle de Ruukki et dans lequel les cavaliers du Lycée Agricole de Laval sont à l’honneur et en photo.(P.G)

 

En hiver, faire de la coopération internationale entre les lycées signifie ‘nager dans la neige’ mais ce n’est pas vraiment un plaisir pour les finlandais. Les élèves français ont désormais donné une bonne leçon aux frileux parce qu’ils  ont trouvé que c’était super de se rouler dans la neige.


« Nous sommes allés au sauna et  ensuite, nous avons sauté dans la neige et c’était génial » dit le jeune Benjamin. Mélanie, Maïlys, Aurélie et  Ophélie sont d’accord avec lui. Les filles précisent qu’elles ont couru cinq fois du sauna à la neige parce que c’était vraiment amusant. « Peut-être était-ce même meilleur d’être  dans la neige que dans le sauna ». « Il fait tellement chaud à l’intérieur qu’il est difficile de respirer » ajoute diplomatiquement l’une des filles.


En revanche, selon l’opinion des élèves qui sont là pour la première fois, « dehors, il fait trop froid ! », et tout particulièrement mardi, ils étaient gelés car le thermomètre est descendu à -12° et le froid était d’autant plus vif car il y avait du vent. Les filles ressentent vraiment le froid et n’osent même pas songer à un -30°.

Les jeunes gens français sont des élèves de 17 à 19 ans du LEGTA de LAVAL et participent à un programme de partenariat européen COMENIUS avec le Lycée Agricole de RUUKKI.


20 élèves séjournent au Lycée Agricole de RUUKKI, avec 3 professeurs,  afin de poursuivre ce projet de coopération. Les invités sont arrivés le 31/01/10 et repartiront le 13/02/10. Le thème fédérateur du projet est de réfléchir aux possibilités d’économies en matière d’énergie tout en veillant à la préservation environnementale et à la protection des ressources naturelles et en outre, de s’impliquer dans le développement durable sur les sites des deux lycées ainsi que de leurs exploitations agricoles et centres  équestres.


Des visites et ateliers de travaux pratiques sont aussi  inclus dans le programme. Dans une ferme céréalière, les élèves se sont intéressés au pressage de la navette pour la transformer en huile culinaire et en agrocarburant. Ces techniques sont testées en France mais pas encore dans des exploitations agricoles. Les élèves ont également remarqué d’autres différences : les filles ont été étonnées par la famille nombreuse de l’exploitant et ont admiré leur belle maison. Les maisons en bois sont rares en France.


L’enseignement agricole en Finlande et en France n’est pas dispensé de la même façon. Les filles envient les cours en Finlande car il y a davantage de liberté et c’est moins conventionnel. En France, on passe beaucoup de temps en classe, derrière son bureau, à apprendre la théorie, de 8h du matin jusqu’à 17h. Il y a bien moins de travaux pratiques que dans nos écoles, c’est pourquoi participer à des T.P a été un véritable plaisir pour les jeunes de Laval. « Ils ont travaillé avec tellement d’enthousiasme dans la stabulation du lycée, aux  écuries ou dans la forêt qu’ils ont poursuivi leur travaux bien après l’heure normale de fin des cours ! » s’enflamme la Proviseur Kirsti Joki-Tokola.


Benjamin est d’excellente humeur lorsqu’il rentre de la forêt et dit : « Avant d’arriver sur notre lieu de travail en forêt, nous avons dû rouler un bon moment en voiture…au moins pendant 10km ».  On n’a pas du tout la même notion des distances en France. En forêt, Timo (Hekkala) leur a montré comment abattre un arbre, « je n’ai jamais fait cela moi-même et je ne l’avais jamais vu faire non plus. Ensuite, nous nous sommes assis autour d’un feu et avons fait cuire des saucisses accompagnées de café ou de chocolat chaud » explique le jeune homme.

Durant les leçons d’équitation, Simon, Martin et Jordan ont, pour la première fois, pris en main des chevaux finlandais. « Ils sont dociles et faciles à manier parce qu’ils sont robustes. Ils aiment travailler » disent les garçons.

 

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Les cavaliers français ont eu un franc succès auprès des cavalières finlandaises qui ont admiré leur technique et leur savoir-faire. Elles sont époustouflées par le niveau de compétence des jeunes français : « nos propres chevaux avaient vraiment fière allure entre les mains des garçons ». « Pour arriver à ce niveau, il y a beaucoup d’entraînement » affirme Pascale Gonthier, l’enseignante des garçons, « les garçons font de l’entraînement intensif et participent à des compétitions de niveau national ».


Comme la nourriture finlandaise a été dénigrée par les présidents italien et français, les invités ont dû donner leur propre avis. « C’est normal, presque comme la nôtre, mais  ici, vous mangez souvent et plusieurs plats en même temps. De plus, les pizzas et les hamburgers semblent être au menu presque tous les jours » commente la professeur (Pascale) Gonthier. « Les finlandais boivent énormément de café et font donc beaucoup de pauses-cafés ! » plaisante-t-elle.  

 

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